Jean-Pierre MISSISTRANO

"Ortaköy de mes aïeules levantines" (2020)

22,1x29,5 in ~ Schilderij, Aquarel


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Aquarelle. 76x56cms. Sur papier Arches. 640g. Grain torchon. (2020)
(100% coton. Fabriqué de façon artisanale, sous forme ronde, 4 bords frangés, avec filigrane incrusté en 2 angles.
Peinture aquarelle extra-fine au miel de Sennelier.
Encadrement Myposter : Bois blanc vintage. 85x65cms. Passe partout 3cms. Verre musée antireflet acrylique.
A été exposée au Salon d'Hiver 2021 de l'AEA-F, Galerie Thuillier, Paris III, du 10 au 16/12/2021.
Paysage marin et urbain. ("Ortaköy" - Constantinople, des années 1900...)
Ortaköy, signifie en turc "le village au milieu"... Au milieu de la ville, "la grande Constantinople (ancienne Byzance)", centre d'harmonie du monde méditerranéen établi, depuis François 1er et Soliman le Magnifique; au milieu du Bosphore, point d'union, entre ses deux rives : orientale et occidentale; l'Est et l'Ouest, l'Europe et l'Asie, non divisées...
A l'époque de l'Empire Ottoman toutes les communautés religieuses juives, chrétiennes, musulmanes cohabitaient en parfaite intelligence, échanges, polyglottes, et y ont laissé leurs splendides traces : églises, synagogues, mosquées...
Ici la mosquée Mecidiye, construite en style néobaroque, en 1855, par les architectes arméniens Balyan, père et fils, à la demande du Sultan Abdülmecid 1er, sur les plans de l'Opéra Garnier de Paris...
Les Levantins étaient les "ambassadeurs" de la France, en Orient, entretenant les relations d'intelligence internationales : commerciales, culturelles, artistiques, scientifiques, d'élégance, entre l'Orient et l'Occident...
C'est là que sont nées mes aïeules et en sont parties au début du XXème siècle... Elles ne devaient pas aimer, sans doute, les conflits inhumains...

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